Moins contraignante et plus avantageuse, la rupture conventionnelle reste la meilleure option pour quitter son entreprise. C’est un choix judicieux aussi bien pour le salarié que pour son employeur. Bien entendu, il faut passer par différentes étapes pour entamer cette procédure.
Se rapprocher d’un expert en négociation
La rupture du contrat de travail s’effectue généralement par un accord. Le salarié a tout à fait le droit de quitter son entreprise sans contraintes, et ce, depuis août 2008. On parle ici d’une rupture conventionnelle. Initiée par le salarié ou l’employeur lui-même, cette procédure n’est pas contestable juridiquement. En raison, il ne s’agit pas d’un licenciement. En listant des motifs logiques, la rupture conventionnelle devra se dérouler comme prévu. En général, le salarié choisit cette option à cause d’un désaccord avec son supérieur hiérarchique. Mais d’autres raisons peuvent l’inciter à agir ainsi. Dans tous les cas, il est vivement conseillé de faire appel à un expert en négociation. De quoi tirer un maximum de profits de cette rupture conventionnelle.
Il est tout à fait possible de négocier rupture conventionnelle. L’objectif étant d’obtenir un résultat gagnant-gagnant. D’où la nécessité de se rapprocher d’un expert en négociation de départ. Le salarié sera ainsi accompagné et guidé tout au long du processus. La première étape consiste toujours à monter un dossier complet. Ceci dit, il doit être justifié par des motifs solides et raisonnables. Par ailleurs, l’expert sollicité peut établir un bilan de compétences exhaustives pour le compte de son client (le salarié). C’est un gain de temps considérable. Bien entendu, la mission principale d’un expert en négociation consiste à négocier la rupture conventionnelle. Il met en avant la meilleure stratégie argumentative pour justifier le départ du salarié.
Bien déterminer son indemnisation
Dans le cadre d’une rupture conventionnelle, la négociation de départ reste une étape prépondérante. Cela ne doit pas impacter la production et le moral de l’équipe. Il faudra donc rassurer son employeur avant de poursuivre la procédure. Si les motifs sont bien valables, la rupture devrait se faire rapidement. La prochaine étape consiste à calculer son indemnisation. Pour mémoire, c’est une indemnité compensatrice de congés payés à laquelle s’ajoute une indemnité de rupture. Il s’agit tout simplement à l’indemnité légale de licenciement. Le montant calculé doit représenter un quart de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années jusqu’à 10 ans. Il ne peut être inférieur à un tiers de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années à partir de 10 ans.
Il est impératif de déterminer son indemnité de départ avant de passer une rupture conventionnelle avec son employeur. L’intervention d’un interlocuteur externe (ou interne) sera d’une grande aide. Le calcul ne doit pas être erroné ni falsifié. Autrement, la demande de rupture conventionnelle n’est pas recevable. En se rapprochant d’un expert qualifié, la procédure prendra une tournure plus avantageuse. D’ailleurs, le salarié peut bénéficier des allocations chômage. C’est notamment le cas pour une personne ayant des difficultés à trouver un emploi équivalent à cause de son âge. Si la rupture conventionnelle est une proposition de son entreprise, celle-ci peut être déclinée, et il n’y a aucune sanction applicable.